Le bizutage est la
cérémonie
d’accueil des bizuths, ayant lieu lors de la rentrée scolaire et
marquant le début de
l’année.
Bien qu’officiellement interdite par la loi, cette tradition perdure
sous un
esprit bon enfant. Les bizuths ne sont plus contraints d’y
participer (leur participation étant le fait de leur seule
volonté) et
aucun acte humiliant ou dégradant, physiquement ou moralement, n’y est
plus pratiqué. Le bizutage présente aujourd'hui une tendance
humoristique,
les anciens, habillés de leur blouse et de leur calot, plaçant les
bizuths dans des situations comiques et les confrontant à des épreuves
cocasses :
- « Crapahute ! » :
marcher en file indienne en se tenant par les mains, l'une d'elles
étant passée entre les jambes, en chantant :
« J’ai,
J’ai, J’aiquelquechosedepointuquimerentredansleculquimempechedemarcher »
(exemple
: http://www.dailymotion.com/video/xb66hm_j-ai-quelque-chose-de-pointu_school),
- « Canard ! » : marcher accroupi par deux, main dans la
main, en faisant « Coin ! Coin ! »,
- le
jeu de la grenouille : sautiller accroupi pour
aller embrasser la statue de Descartes,
- l’alpiniste :
un bizuth escalade
la statue de Descartes pour la nettoyer. Cette tradition, disparue
aujourd'hui, est présente lors du monôme des taupins,
-
-
le gobage de flamby : gober un flamby les mains
attachées derrière le dos,
- le jeu de la tarte à la crème : manger une tarte à quatre pattes sans
les mains,
- le jeu de la peinture : un garçon et une fille portent des peintures
différentes sur le ventre et doivent créer une troisième couleur, sans
leurs mains...
- le
jeu du saute-mouton,
- nettoyer les rues de Tours avec une brosse à dents ou un plumeau,
- « Coucou, la
voilà ! » : un bizuth, nu sous un
imperméable et muni d’un faux sexe, porte dans la rue une pancarte
affichant cette
inscription,
- le maquillage : les anciens écrivent au rouge à lèvres le mot "véto"
et le prénom de chaque bizuth sur son visage,
-
les fausses colles : les bizuths passent de fausses colles devant la
classe, notamment en septembre 1992 et 1993.
Le but du
bizutage est de créer des liens de solidarité entre nouveaux et anciens
élèves,
ce qui renforce l’esprit de cohésion et de fraternité étudiante, et
perpétue
l’esprit de la prépa. Le bizutage est un rite de passage permettant aux
bizuths d’accéder à leur statut d’étudiant et d’intégrer un nouveau
groupe.
Les bizuths récalcitrants sont placés sur la liste noire des anciens,
ce qui
les expose à devoir assumer ensuite des conséquences désagréables,
comme décrocher
le rôle de bizuth-poubelle…
1975-76
: le bizutage mené par les carrés et les intégrés mettait une forte
pression sur les bizuths. Ceux qui ont résisté en ont pris plein la
tête…